Je m’égare trop souvent dans les évènements extérieurs. Ils m’attrapent et m’entraînent avec eux tels d’incessants tourbillons, me remuent, me secouent et finissent bien souvent par m’épuiser.

Pourtant parfois, c’est en m’égarant dans cet « extérieur » que je me retrouve.

Au détour d’un bois, devant un étang, je me rencontre. Un moment hors du temps où je tombe nez à nez avec mon image.

L’eau me reconnecte à moi-même…

Ma silhouette s’imprime à sa surface et me rappelle qu’elle et moi ne faisons qu’un.