chemin

Et je navigue dans ce monde emmêlé.

Au rythme des pensées enchevêtrées, qui parlent seules et se tutoient.

Je patauge dans mes élucubrations dissonantes.

Je suis ma Bobine de fil bleu.

J’écris seulement pour essayer de distinguer mieux les mots entêtants, ceux qui trottent trop, dans les montagnes de mes échos.

J’ai tout pris

Comme la voleuse que je suis

J’ai puisé dans mes jours et dans mes nuits

J’ai toujours rêvé

De me créer mes propres repères

D’inventer des édifices

De bâtir mes images

Ici, il y a toute la force du monde, et toutes les idées de l’univers.

Elle est agréable, ma bulle entre deux atmosphères.

J’ai regardé l’arbre

Il ne semble pas vieillir

Mais moi petite chose qui vais mourir

Dans ma robe de spleen

Il ne me reste plus qu’à courir

La vrai vie, vois-tu, me souffle la montagne si grande, c’est ce que tout ce que tu t’appropries, tout ce que tu en dis.