DECOUVERTE
Honnêtement j’ai un mauvais souvenir de ma prépa. Un monde snob ou l’on ne cherche qu’a reproduire ce qui a déjà été fait et de se faire un nom, même s’il doit être minuscule. Mais après le lycée, toute fraiche et innocente je n’en l’ai pas tout de suite vu. Au fur et a mesure des cours j’ai réalisé des projets affreux! J’avais tellement peur de ne pas réussir que j’étais paralysée. J’ai suivi les artistes qu’on nous recommandait, tel que Julien Berthier. J’étais indifférente ses oeuvres, et peu a peu j’ai défini mon gout. Ce qui me plait, ce qui me touche, ce qui me surprend, ce qui me dégoute, ce qui me passionne. Lors d’un sujet donné, je me suis recentré sur moi même. J’ai observé ma famille, la vie qui m’entourait. Un de mes oncles dormait chez moi et j’ai remarqué une marque sur son front. A force de faire la prière et de poser la tête au sol un rond se fonce sur le front. J’ai don commencé par la. J’ai pris une série de photo d’homme musulman. J’allais a la mosquée de Paris les vendredi pour pouvoir demander des témoignages et faire des portraits d’eux. Le nombre de refus et de vent que je me suis prise, ça ma aidé dans un sens. Apres avoir pris trop de refus d’un seul coup, j’allais prendre un thé dans le café de la mosquée. J’ai réfléchi a ce qui entouré cette marque. La religion. J’ai observé les murs et les mosaïques qui m’entouraient. Dans la religion musulmane on ne représente pas des formes vivantes dans les mosquées, d’ou la maitrise des mosaïques. J’y suis allé de plus en plus, mais pas pour les portraits mais pour reproduire les mosaïques, les comprendre et les graver dans de la gomme. S’en suit une série de photo sur modèle nu de mosaïques tamponnés les corps nu de modèle. Je n’ai jamais eu l’intention de faire dans l’érotique. Les tampons on évoluait sur chaque personne, se détérioré plus y en avait. Quand on force les choses, quand on détourne les croyances des personnes tout devient floue perd de sa forme et se transforme. On peut en faire ce qu’on veut. Et le corps! Toujours la. J’ai mis des formes sur des modèles et dans la suite de mes projets je me suis intéressée au tatouage. Oui je suis nulle en transition. J’ai fais des recherches sur les tatouages berbères, et ceux fait en Algérie pendant l’indépendance. Mon arrière grand-mère en avait, j’ai pu commencer par demander a mon père, puis a ma famille, puis je suis retournée a la mosquée pour avoir des avis différents. J’aime les documentaire, et dans mes recherches j’ai regardé un reportages sur le tatouages traditionnelles en Tunisie sur ARTE. J’ai donc décidé de réaliser une séquence. Plans serrés sur les parties du corps que je tatoue, après mes recherches sur chaque signification de chaque formes de chaque tatouage que j’ai pu étudier. En voix off ma mère et moi qui parlons en arabe de leurs origines, leurs significations et leurs place actuel dans des pays musulmans ou le tatouage est prohibé. J’étais impliqué dans mes projets. On savait que j’aimais les corps et en jouer, on a du me calmer plu d’une fois sur mes envies. L’expositions « Splendeurs et Misères » au Musée d’Orsay m’a énormément surpris et intéressé dans mon rapport au corps. Mais ça m’a calmé aussi. J’ai voulu allé voir ailleurs et différent. J’ai retenu la couleur. Les teintes utilisés pour montrer un contexte tel que le rouge criant dans Scène de fête au Moulin rouge de Giovanni Boldini ou la silhouette noire qui surveille le spectacle dans L’Etoile d’Edgar Degas.
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