La maison.

 

En arrivant à Épinal cette année, j’ai apporté mes quelques valises, je les ai déposées dans un coin. J’en ai déballé certaines, les essentielles, pas toutes, pour pouvoir remplir l’espace de choses nouvelles. Lorsqu’on nous a expliqué « le Corpus II, c’est votre territoire », j’ai décidé d’en faire ma maison. Un ami me fait remarquer que je ne parle jamais de ma famille dans mon travail. Le corpus a été l’opportunité de me questionner. Aux vacances de Noël, je me lance dans des petites histoires racontant ce chez-moi, j’ai décidé de mêler ce travail à mes recherches de corpus. La maison, j’entends celle de mes parents,

celle perchée sur sa motte de terre au milieu des arbres, celle du petit village de Savoie. Je l’ai quittée il y a maintenant 6 années, mais elle est un témoin idéal, elle contient un bon nombre de choses qui m’habitent encore aujourd’hui.

 

Toc toc toc, viens, entre.